Concours Graines d’Agriculteurs 2023 : les lauréats récompensés
Cette année, la nouvelle édition du concours Graines d’Agriculteurs mettait en avant l’élevage en tant que filière d'avenir attractive, outil de lutte contre le changement climatique et terrain fertile des innovations et des nouvelles technologies. Quatre jeunes agriculteurs ont été récompensés ce dimanche par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, pour leur pratique innovante en terme d’élevage
Graines d’Agriculteurs, le concours qui révèle les nouveaux talents de l’agriculture
Créé en 2011 et organisé depuis 2016 par Terres Innovantes, le fonds de dotation des Jeunes Agriculteurs, Graines d’Agriculteurs est le seul concours agricole qui permet de soutenir les agriculteurs candidats par un vote.
Après avoir reçu de nombreuses candidatures, le jury a désigné dix finalistes qui ont concouru tout le mois d’août grâce aux votes du grand public, qui les a largement soutenus, avec un total de presque 10 000 votes !
Aurélie, Apolline, Romain et Pierre récompensés par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau.
Ils sont trois lauréats à l’arrivée : Aurélie Raynaud (lauréate du grand public) Apolline Martel et Romain Delneuf (lauréats du jury), ainsi qu’un coup de cœur du jury, Pierre Nauleau.
Les trois lauréats ont remporté chacun une dotation de 3 000 € pour les aider dans leur projet. La remise des prix s’est tenue ce dimanche 10 septembre lors de l’évènement Les Terres de Jim à Cambrai. Les finalistes ont été récompensés par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau.
Ci-dessous les déclarations des quatre candidats récompensés et du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire :
« Il faut que les éleveurs se rendent compte des innovations qu’ils portent. Je suis très heureux d’être là cette année pour ce zoom particulier sur l’élevage. Il y a des moments où l’on a besoin de dire aux éleveurs que, non seulement on a besoin d’eux, qu’ils ont leur place dans la société et que l’on a d’autant plus besoin d’eux dans les transitions à venir. »
Aurélie Raynaud, 33 ans, Les Saintes Maries de la Mer, Bouches-du-Rhône :
Installée avec sa sœur et son père en 2016, Aurélie voit chaque année ses terres un peu plus grignotées par la montée de la mer. L’élevage étant menacé à terme, l’éleveuse recherche activement de nouvelles terres et développe également le tourisme.
« Merci beaucoup pour ce concours, et merci pour nos animaux. Je suis très contente que l’on parle des taureaux de Camargue dans le Nord, que l’on élève en élevage extensif, pour la course camarguaise. »
Pour plus d’informations sur son profil et son projet : https://graines-agriculteurs.
Apolline Martel, 25 ans, Colomel, Ille-et-Vilaine
Située à proximité de l’agglomération de Redon en partie sur les marais du même nom classés Natura 2000, la ferme d’Apolline qui élève 130 vaches laitières accueille 2 à 3 jours par semaine des étudiants et des enfants pour des visites.
Pour plus d’informations sur son profil et son projet : [MM2]https://graines-
Romain Delneuf, 38 ans, Asnières la Giraud, Charente-Maritime
Lorsque Romain cadre en entreprise dans une grande métropole française a fait le choix avec son épouse de revenir en Charente Maritime pour lancer un élevage porcin en plein air, il souhaitait démontrer qu’un élevage respectueux des animaux et des humains est possible.
« Nous voulions que les animaux aient une bonne vie chez nous, dans un milieu naturel. Nous avons dû apprendre, et apprenons toujours, plusieurs métiers en même temps : l'élevage, la transformation, la commercialisation… Quand on voit la qualité de la viande au laboratoire de transformation et les retours de nos clients, cela nous encourage à poursuivre nos efforts, même quand c'est plus dur. »
Pour plus d’informations sur son profil et son projet : https://graines-agriculteurs.
Pierre Nauleau, 23 ans, Charroux, Vienne
En septembre 2020, Pierre a créé sa propre exploitation agricole en agriculture biologique. Pour approfondir cette démarche il a souhaité diminuer un maximum le recours aux antibiotiques en utilisant l’acupuncture en synergie avec les huiles essentielles tout au long de la vie se ses bovins .
« J’utilise l’acuponcture et les huiles essentielles sur mes animaux, ce qui me permet de réduire mes coûts pharmaceutiques. C’est aussi une vraie interaction avec l’animal ».
