Hausses de matières premières
Les coûts de différentes matières premières entrant dans la composition des aliments complets ou complémentaires sont à la hausse depuis la fin de l’été, et ceci pour des raisons fort différentes.
Les cotations des poudres laitières sont à la hausse depuis la rentrée des marchés fin août 2024. Le lactosérum a fait un bond de + 25%. La poudre de lait écrémé s’est raffermie de 100 € par tonne. Les huiles végétales poursuivent également leurs hausses depuis juillet 2024. Ainsi, ces évolutions des matières premières orientent à la hausse les tarifs des aliments d’allaitement qu’elles composent. Cette augmentation va généralement au-delà des 100 € par tonne d’aliment.
Le prix d’achat des vitamines A et E va également se renchérir dans les semaines à venir. Ici, c’est l’incendie survenue cet été dans l’usine allemande du principal fournisseur européen de ces vitamines, BASF, qui explique la forte perturbation du marché et la forte hausse des prix qui va se répercuter sur les aliments de toutes sortes qui les contiennent. Suite à cet incendie, la société BASF s’est en effet déclarée en cas de force majeure* sur la livraison de ses vitamines.
*En droit commercial, la “force majeure” est la circonstance exceptionnelle, étrangère à la personne de celui qui l’éprouve, qui a pour résultat de l’empêcher d’exécuter les prestations qu’il devait à son créancier. Il y a force majeure en matière contractuelle lorsqu’un événement échappant au contrôle du débiteur, qui ne pouvait être raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat et dont les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriées, empêche l’exécution de son obligation par le débiteur.