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Inflation : les industriels appellent la distribution à la responsabilité dans les négociations pour soutenir la filière laitière

Dans un contexte de forte inflation et face à une sécheresse exceptionnelle, les industriels laitiers sont engagés auprès des producteurs grâce à un prix du lait dynamique, en augmentation de près de 25% en un an.

Communiqué de la FNIL :
La Fédération Nationale de l’Industrie Laitière (FNIL) est le porte-parole des entreprises laitières privées. Elle représente une centaine d’entreprises, implantées dans toute la France, qui emploient 36 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires de 17 milliards, dont 40 % à l’exportation.

Les industriels veulent donner de la visibilité aux producteurs et continueront à les accompagner, mais leurs marges de manœuvre sont conditionnées aux négociations commerciales avec la distribution, qui sont trop tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces. 

Après des années de déflation des prix alimentaires, il n’est plus acceptable que le prix de vente aux consommateurs de nombreux produits laitiers se situe à un niveau très inférieur à celui de l’inflation des coûts, comme le lait entier (+5%), le lait demi écrémé (+6%) ou les yaourts (+7%). 

Si les industriels laitiers ont pris sur leurs propres marges au cours des derniers mois pour continuer à assurer la rémunération des producteurs, cette situation n’est plus tenable. Pour François-Xavier Huard, Président-directeur général de la FNIL : « Les producteurs et les industriels laitiers ne doivent pas être la variable d’ajustement des marges et des parts de marché de la distribution ». 

Après des mois de négociations et plusieurs missions parlementaires qui confirment le bien-fondé de leurs demandes, la FNIL demande donc : 

- que les hausses légitimes de tarifs proposées par les laiteries et les fromageries soient immédiatement acceptées par la distribution et répercutées sur le prix au consommateur ; 

- que les contrats déjà signés soient mis en œuvre de manière urgente pour remonter dès que possible la valeur en amont de la filière ; 

En parallèle, la FNIL souhaite qu’un plan de soutien à l’installation de jeunes agriculteurs dans filière laitière puisse être rapidement mis en œuvre entre l’interprofession et le gouvernement, pour lutter contre la décapitalisation du cheptel et la déprise laitière dans les territoires. « Il en va de la rémunération des producteurs, de la compétitivité des industriels et de la pérennité de la filière laitière en France », poursuit François-Xavier HUARD.

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