- Par Saïd Tahenni
Intoxication au cuivre chez les ovins
Les ovins sont les ruminants domestiques les plus prédisposés au risque d’intoxication au cuivre (Cu), vu leur métabolisme hépatique différent des autres ruminants (bovin, caprin). L’organisme de l’animal absorbe le cuivre du régime en fonction de la quantité de cuivre offerte dans l’alimentation et non en fonction des besoins du corps comme c’est le cas dans l’absorption d’autres minéraux. Tout cuivre supplémentaire absorbé est entreposé dans les cellules du foie, atteignant parfois des niveaux toxiques. Cet entreposage dans le foie peut prendre des mois ou même des années avant d’atteindre un niveau toxique. L’élimination du cuivre du corps par les reins est lente.
La sensibilité de l’animal à l’intoxication au Cu diffère d’un individu à l’autre et d’une race à une autre. Par exemple, les races Anglo-saxonnes (Hampshire, Suffolk et Cheviot) et la race Texel sont plus vulnérables que les autres races ovines. L’âge intervient également, les jeunes animaux sont plus fragiles comparés aux adultes.
Les circonstances d’apparition
Les circonstances d’apparition sont en général soit accidentelles par absorption ou léchage de contenu de pédiluve à base de sulfate de cuivre, soit liées à la quantité de cuivre dépassant le seuil tolérable (15 ppm / kg de MS ) que contient un complément alimentaire...
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